...que no se te pierda el tren...


Durée : 40mn (existe aussi une version de 20mn)


video promotionelle:

http://www.youtube.com/watch?v=mGx2BJpF8eQ




L’essence de la pièce




Pour cette pièce, nous avons deux axes de travail et d’inspiration:

    La mort (dans sa dimension symbolique : la fin de quelque chose, la perte, le changement radical). Plus qu’à la mort physique nous nous interessons à la symbolique de la mort, ce qui se perd, se défait, disparaît. Pour les improvisatrices que nous sommes, l’éphémère du « ici et maintenant » est la principale matière que nous travaillons. Nous tentons d’aprivoiser l’instant en jouant du temps et de l’espace : vivre le présent, le rendre visible, et le laisser mourir.
Au delà de la technique d’improvisation, nous portons une réflexion sur toutes ces « petites morts » que chacun vit au cours de sa vie…

    Le deuil (de celui, celle qui disparaissent, mais aussi le deuil d’une relation, d’un ideal, d’une croyance, ou d’un situation). Nous nous questionnons sur la dimension sociale du deuil : quels sont les rituels existants dans nos cultures pour faire face au deuil ? Sont-ils collectifs, festifs, invisibles, ... ? 

La rue: espace publique (ic), miroir social…

Nous désirons récupérer la rue comme un espace de vie, de rencontre et de provocation. Nous invitons à une réflexion collective et intime sur le procesus de deuil et la mort, événements humains, sociaux, psychologiques…

 Personnages et mises en scène



Deux figures, deux archétypes du deuils :
la veuve et la mariée

Deux incarnations du deuil qui se vivent socialement de manière bien différentes. Deux formes de deuils associées à des rituels  si différents et si proches à la fois…


Composition, mise en scène

    Si nous commençons notre intervencion avec deux personnages « communs », de la rue, la veuve et la mariée prennent peu à peu forme, et nous entrons alors dans un monde symbolique en proie à l’espace urbain pré-défini. Nous partons d’un espace défini, clos (un cercle de terre), d’une danse chorégraphiée, pour peu à peu entrer dans l’espace inédit de la rue, c’est alors que le conte prends corps.

La pièce est un perpétuel va et vient entre mouvements chorégraphiés, improvisation, naissance de personnages, texte et musique.

C’est une pièce itinérante. Le trajet dépend du lieu où nous performons, mais la configuration est toujours la même : un point de départ avec une scéenographie prédéfinie, une procession avec des arrêts « transformateurs », et un point final (une place de préférence) où se termine notre intervention. Ce mouvement fait lien avec l’aspaect dynamique et temporel du deuil.
Par ailleurs nous cherchons à ouvrir un autre espace public et particulier par l’usage d’une radio dans notre mise en scène.

Nous proposons à une radio locale d’interpréter à son goût le thème de notre pièce, et interragissons en direct avec cette interprétation.

Eléments scéniques

La radio

Nous collaborons avec une radio locale qui difuse en direct une émission „écho“ à notre travail sur le deuil et la mort, et avec laquelle nous interagissons. Le travail avec les radios locales représente un autre espace de composition instantanée fondamental dans cette pièce (et nous espérons dans les prochaines) mais aussi de rencontre avec la spécificité de chaque lieu, pour nous primordiale. .
Ainsi, plusieurs semaines avant la performance nous prenons contact avec les radios locales, pour leur proposer une colaboration et pour échanger nos reflexions sur cette questions du deuil et de la mort...

La terre

    Au début de la pièce, nous utilisons de la terre, référence à la tradition, les racines, le commun, le „hors murs-hors ville“.
Nous avons besoin de 10 kg de terre pour chaque présentation.

" Les vieux habits "

  Loprs de chaque représentation, nous invitons le public à apporter ses "vieux" habits. Ces habits constitue une partie de notre scénographie et fera l'objet à la fin du spectacle de prolonger la rencontre avec une petite foire au troc de vêtements... Une autre analogie au deuil, ce que l'on perd, ce dont on se sépare, celle habit-peau qui part sur unE autre...

                  L’architecture du lieu resprésente notre espace de rencontre.

Mobilier urbain
     Nous utilisons les éléments structurels de la rue (troitoirs, murs, bancs, poubelles, voitures) comme des éléments scénographiques. Nous y intégrons une pile d’habits (poubelle) avec lequel nous jouerons à un moment donné, et l’usage d’un container duquel nous sortirons à un autre moment.
Nous avons besoin d’un container avec ouverture facile (pour pouvoir y entrer et en sortir facilement).
Nous invitons le public (dans l’annonce de la performance) à aporter ses vieux habits qui s’intègreront dans notre scénographie. Ainsi, le „spectateur“ participe activement à la mise en scène et à la fin de notre danse, le conte se prolonge quand une s’aproprie le vêtement de l’autre qui voit partir ce „petit bout de vie“ sur une „inconnue“.